CCHSCT

Travail à l’étranger

Information

Travailler à l’étranger peut présenter différents risques selon le pays et les conditions de travail, liés :

  • Aux transports et décalages horaires ;
  • À la situation sanitaire du pays (maladie contagieuse, épidémie…) ;
  • À la situation géopolitique ;
  • À la faune et la flore ;
  • À la géographie (terrains accidentés, altitude…) ;
  • Au climat (températures extrêmes, humidité, intempéries, et autres risques naturels).
  • Accidents de transport (route, aérien, ferroviaire, naval, …) ;
  • Maladies infectieuses (paludisme par exemple) et parasitaires ;
  • Fatigue liée au décalages horaires ;
  • Troubles digestifs liés aux changements d’alimentation (intoxication alimentaire, allergies…);

L’employeur doit me donner toutes les informations pour prévenir les évènements pouvant avoir des conséquences, selon les épidémies en cours, le climat sociopolitique, les intoxications possibles, les us et coutumes du pays, le climat…

Il doit organiser les vaccinations et les traitements prophylactiques recommandés en fonction du pays de destination.

L’employeur organise le transport et l’accueil sur place (plan de travail, personne référente…), la transmission en français des procédures ainsi que des consignes de travail (matériel, équipements…). Il s’assure de l’état et de la conformité des véhicules mis à disposition des salariés et de la compétence des personnes chargées sur place du transport (routier, aérien, ferroviaire, naval, …) en tenant compte des spécificités de l’activité.

En matière de protection sociale, les formalités à effectuer par l’employeur diffèrent en fonction de la durée du séjour à l’étranger, celles-ci étant simplifiées si le séjour n’excède pas 3 mois. Selon l’article 28 du titre 1 de la CCNPC, il prend les dispositions nécessaires afin d’assurer les secours et le rapatriement en souscrivant pour le salarié une assurance adaptée.

Mes équipements indispensables

Action

Je dispose d’un ordre de mission de mon employeur.

Je consulte mon médecin traitant et je prévois avec lui la quantité suffisante de médicaments pour le cas où la mission serait prolongée (ordonnance si possible écrite en DCI : dénomination commune internationale).

En vue de mon départ, je m’assure d’avoir les documents nécessaires et valables pour la durée du tournage.

Je m’informe sur le site du ministère des affaires étrangères : http://diplomatie.gouv.fr rubrique « conseils aux voyageurs », puis « conseils par pays »

Je dispose des coordonnées utiles : services consulaires, référent local, assurance/rapatriement, numéro d’urgence…

Je tiens compte dès le départ du décalage horaire.

Je planifie avec mon employeur les déplacements à réaliser en cours de mission.

Je vérifie l’état des véhicules que je dois utiliser et la compétence des personnes en charge de ces transports.

En cas de problème, j’alerte mon employeur.

Je me synchronise sur l’heure locale.

Je respecte les règles d’hygiène : je me lave bien les mains avant chaque repas, je ne consomme que de l’eau traitée ou des boissons en bouteilles capsulées…

En fonction des conditions sanitaires, je veille aux règles d’hygiène alimentaire : j’évite de consommer des aliments crus, l’eau du robinet, des glaçons…

Si besoin est, je prévois avec mon employeur un temps de réadaptation avant ma reprise d’activité (En cas de décalage horaire, de fatigue liée au déplacement, …)

Après le déplacement : en cas de trouble, je consulte et j’informe le personnel médical de mon déplacement. Le cas échéant, je déclare un accident du travail ou une maladie professionnelle.

Si besoin est, je prévois avec mon employeur un temps de réadaptation avant ma reprise d’activité (En cas de décalage horaire, de fatigue liée au déplacement, …) Après le déplacement : en cas de trouble, je consulte et j’informe le personnel médical de mon déplacement. Le cas échéant, je déclare un accident du travail ou une maladie professionnelle.

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