La température ressentie évolue sous l’effet de l’humidité et de la vitesse de l’air.
Ainsi l’air sec augmente la sensation de chaleur, dessèche la peau et les yeux et augmente les nuisances causées par les poussières et les particules fines.
A l’inverse l’air humide renforce la perception du froid.
Les courants d’air, suivant leur vitesse, peuvent être ressentis comme facteur de confort en période chaude et devenir néfastes en période froide.
Travailler dans le froid ou la chaleur implique la mobilisation de ses propres mécanismes de lutte contre le froid ou le chaud qui n’a pas de lien avec la sensation de confort.
En cas de forte chaleur (plus de 25°C de moyenne quotidienne): fatigue, maux de tête, crampes, déficit en eau/sels minéraux avec vertiges/nausées, affections cutanées (brûlure, rougeur, sècheresse…), allongement du temps de réaction, diminution de la concentration (majorant le risque d’accident) ou coup de chaleur avec perte de connaissance, augmentation du rythme cardiaque et de la température du corps pouvant entraîner le décès.
En cas de froid (moins de 5°C) : fatigue, perte de dextérité (favorisant le risque d’accident du travail), gelures, crevasses, hypertension, hypothermie (avec risque de coma et de décès), majoration du risque de troubles musculosquelettiques.
Des effets particuliers sont spécifiques à certaines situations de travail (en haute altitude par exemple) : œdème cérébral ou pulmonaire, mal chronique d’altitude…).
Au-delà de l’obligation de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs (article L. 4121-1 du Code du travail), l’employeur doit :
Il prend en outre les dispositions nécessaires pour assurer la protection des travailleurs contre le froid et les intempéries en fournissant, par exemple, de vêtements adaptés.