CCHSCT

En cas d’accident

information

Accident du travail : tout accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise et quelle qu’en soit la cause.
Accident de trajet : tout accident qui survient sur le trajet habituel parcouru entre la résidence principale et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et de restauration.
L’organisation des secours est primordiale. En cas d’arrêt cardiaque par exemple, si aucun premier secours n’est apporté au-delà de 5 minutes, les lésions cérébrales sont irréversibles et le décès est assuré
Je me forme au Sauvetage et au Secourisme du Travail (SST).
Il est tenu d’organiser les secours, de mettre en place un protocole à suivre en cas d’urgence, d’afficher les consignes de sécurité, de mettre à disposition les moyens matériels dont une trousse de secours par lieu de travail, un dispositif de défibrillation (si besoin, suite à l’évaluation des risques – après consultation du médecin du travail et des représentants des salariés). Il veille à avoir suffisamment de salariés sauveteurs secouristes du travail (SST) en fonction de la situation du travail de son entreprise : assurer la présence permanente de 2SST minimum, en particulier sur chaque lieu de travail où sont effectués des travaux dangereux. L’employeur repère et liste les coordonnées des urgences spécialisées les plus proches en fonction de ses besoins. Entre autres : SOS Mains, Face et Stomatologie, Ophtalmologie, Cardiologie, Orthopédie et Traumatologie, Psychiatrie et le Centre Antipoison…

action

Avant le tournage

Je prends connaissance de l’organisation des secours (N° d’urgence, coordonnées des Sauveteurs…) et me fais connaître en tant que SST.

Je m’assure que les moyens seront accessibles et fonctionnels : trousse de secours, défibrillateur vérifié, moyens de protection, réseau téléphonique, etc.

Si je suis témoin d’un accident de travail :

  • Je protège pour éviter un sur-accident :
    – je supprime le danger ou balise la zone pour empêcher l’accès à la zone dangereuse
    – quelle que soit la situation, je ne déplace jamais une victime sauf si elle est exposée à un danger qui ne peut être supprimé.
  • J’apprécie l’état de la victime pour bien renseigner les services de secours en se présentant à elle et en lui parlant calmement : est-elle consciente ? Saigne-t-elle ? Respire-t-elle normalement ?
  • Je fais alerter ou j’alerte le 15 en cas d’accident (le 18 en cas d’accident industriel, d’encendie…) ou le 112 (N° européen). En cas de troubles à l’ordre public, appeler le 17 (police ou gendarmerie).
    Je transmets les informations suivantes et raccroche uniquement quand cela est demandé : N° de téléphone, lieu de l’accident (adresse, repères, digicodes…), nombre et état des victimes, cause de l’accident, gestes d’urgence pratiqués, risques persistants. J’envoie quelqu’un pour accueillir les secours et prévenir la hiérarchie.
  • Si je suis formé.e, j’utiliser les gestes de 1ers secours : je parle au blessé pour le rassurer et le tenir éveillé, le couvre et le protège des intempéries. Je ne donne pas à boire à un blessé et ne retire pas le casque d’un motocycliste blessé.

Consignes particulières

En cas de besoin, j’utilise les équipements fournis par mon employeur :

  • défibrillateur : demander l’emplacement du plus proche (éloigner la victime d’une flaque en cas d’utilisation) ;
  • gants hygiène jetables en cas d’exposition potentielle à du sang ;
  • masque bouche à bouche ;
  • trousse de secours (sans coton, sans produits périmés et médicaments : pansements, antiseptique…);
  • couverture isotherme de survie ;
  • moyen d’alerte (avec réseau GSM disponible par exemple)

Si j’ai un accident de travail

J’informe immédiatement mon employeur (dans la mesure du possible) et lui précise le lieu, le moment et les témoins de l’accident. Il a 48 h pour déclarer l’accident à la CPAM. Le producteur doit informer le CCHSCT sous 48H et adresser une copie de la déclaration au service de santé au travail qui suit le salarié.

Un arrêt de travail peut être fourni par un médecin qui peut le prolonger. A l’issue d’un arrêt maladie d’au moins 30 jours pour le même employeur, l’employeur demande une visite de reprise.

pour aller plus loin

  • Articles D4711-1 (affichage obligatoire), L4711-1 et R4224-23 du Code du travail (trousse de secours)
  • DG 2016 : art. 3 (déclaration d’AT), art. 31 et 32 (secourisme), art. 25 à 30 (évacuation du personnel), art. 31 à 33 (1ers secours), art.45 (assistance médicale-Cascade)
  • Annexe 2 des DG 2016: exemple du contenu d’une armoire à pharmacie de 1ère urgence

www.ameli.fr – déclaration AT et formulaires correspondant